Nos vacances en famille occupent une place unique dans mon cœur, tissée de complicité et de soif d’élargir les horizons de mes enfants. Le voyage de cette année avait une signification exceptionnelle
, marquant ce qui pourrait être notre dernière aventure en tant que « quintette original » ; un chapitre précieux avant les noces de printemps de notre fille aînée
. Au milieu du tourbillon de suggestions et de considérations logistiques, une décision unanime s’est imposée : L’Islande – où l’attrait des merveilles de la nature et des saveurs délectables se fait sentir, à un court vol de Montréal.
Dès le départ, cette expédition islandaise a insufflé l’inspiration à chaque instant. Notre voyage a consisté à visiter des paysages pittoresques, à nous connecter avec
les histoires gravées dans la terre et à créer nos propres récits. En retraçant les pas des Vikings, ces marins pionniers qui ont découvert le Canada il y a des siècles, bien avant Marco Polo, je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec mon propre parcours créatif : m’aventurer dans des territoires inexplorés du design, poussée par une passion pour la découverte de cultures et de nouveaux pays.
Comme dans une galerie d’art en perpétuelle évolution, nous sommes partis à la découverte des chefs-d’œuvre vivants de la nature, là où le feu et la glace se rencontrent. à la découverte des chefs-d’œuvre vivants de la nature, là où le feu rencontre la glace.
Pendant huit jours, accompagnés de mes deux enfants adultes et d’un adolescent, nous avons fait le tour de l’anneau routier de l’Islande. Le paysage nous accueille avec des contrastes à couper le souffle et une asymétrie complexe à chaque tournant. De la grandeur des glaciers et des icebergs aux fascinantes coulées de lave des volcans réveillés, en passant par l’étreinte réconfortante des sources d’eau chaude.
Parmi les expériences de la vie, certaines brillent plus que d’autres, et la lagune glaciaire de Jökulsárlón en fait incontestablement partie. Cette lagune glaciaire, un lac envoûtant qui regorge d’espèces animales et végétales.
Les eaux de fonte et les icebergs tombant en cascade de la plus grande calotte glaciaire d’Europe, le Vatnajökull, nous ont tenus en haleine.
L’excursion en zodiac le long des eaux cristallines a été un rêve que nous ne voulions pas voir s’achever. D’imposants icebergs peints dans des teintes étranges – blanc immaculé, translucide et bleu électrique – témoignent de l’art magistral de la nature. En effet, les sculptures complexes, chacune aussi unique qu’une empreinte digitale, m’ont véritablement captivé. Ils ressemblaient à de délicates sculptures gravées par la main de la nature, rappelant le travail d’un maître artisan. Un rappel que l’inspiration ne se limite pas aux créations humaines ; la nature elle-même est une source d’art et d’innovation. La présence des phoques a ajouté une touche charismatique, comme s’ils jouaient leur rôle dans ce grand spectacle.
La plage de Diamond Beach a également laissé une trace durable dans les mémoires de notre famille. Imaginez de vastes étendues de sable volcanique noir rencontrant des vagues bleues déferlantes, ornées de petits icebergs ressemblant à des diamants scintillants. Chaque iceberg a entamé son dernier voyage dans l’océan, rappelant de manière poignante la nature cyclique des créations de la vie. En tant qu’artiste, chaque instant est une source d’inspiration. En tant que designer, chaque rencontre est une source d’inspiration potentielle. Les couleurs bleues de l’Ice Lagoon, le gris subtil des rochers et le contraste captivant des sables volcaniques noirs avec les falaises d’un vert éclatant de l’Islande étaient autant de compositions qui attendaient d’être traduites dans mon travail.
Notre voyage s’est poursuivi avec des expériences encore plus uniques. Parmi eux, la passionnante randonnée sur le glacier – une aventure où l’on est armé de casques, de crampons et de pics à glace (un moment de soulagement débridé car j’ai réussi à rester debout tout au long de l’aventure) et qui se poursuit par des randonnées vers le éruptions de geysers et marcher dans des marmites de boue bouillonnante. Nous avons également effectué la formidable ascension du point de vue de Fagradalsfjall, en restant à bonne distance pour assister au spectacle rare d’un volcan en activité qui crache de la lave avec ferveur.
Nos journées étant marquées par 24 000 pas chacune, nous avons mérité une pause bien méritée au Blue Lagoon, de renommée mondiale, dont les eaux azurées sont nichées dans un paysage volcanique spectaculaire façonné il y a huit siècles. Nous avons judicieusement gardé cette merveille du monde pour notre tout dernier jour, ce qui m’a permis de revenir d’Islande inspirée, rajeunie et plus engagée que jamais à faire partie de la solution et de l’économie circulaire : rendre plus que ce que je prends et ne produire aucun déchet.
Les roches de lave que j’ai vues au cours de ce voyage m’ont donné une source d’inspiration inattendue. Soucieuse d’agir en faveur du climat, j’ai l’intention d’intégrer davantage de pierres de lave dans mes créations, compte tenu de leur empreinte carbone minimale en raison de leur origine naturelle et de leur capacité de renouvellement. Au-delà de leurs propriétés physiques, les pierres de lave possèdent de nombreuses qualités mentales positives – la capacité d’absorber et de re libérer de l’énergie, d’être une source de force intérieure et de véhiculer de l’énergie positive. Qu’y a-t-il à ne pas aimer ?
Nos expériences en Islande ont été bien plus qu’une série de destinations ; elles ont tissé une tapisserie de liens qui explorent les fils de l’histoire et contemplent notre interconnectivité commune. Au milieu de la beauté époustouflante de ce pays, nous avons été témoins des impacts du changement climatique, un rappel brutal de l’urgence de protéger notre planète. Ces expériences n’ont pas seulement façonné notre parcours, elles ont aussi façonné notre détermination à susciter le changement.